Écritures de l’Estuaire

AUTEURS

Jean-Paul Alègre,
Noëlle Renaude et
Michel Suffran

Sous le titre Écritures de l’Estuaire, cette troisième édition des Chantiers d’écritures nomades en Estuaire réunit des textes inédits commandés à trois auteurs de renom : Jean-Paul Alègre, Noëlle Renaude et Michel Suffran.

RÉSUMÉ

Ces œuvres théâtrales ont un lien direct avec les divers patrimoines de l’estuaire de la Gironde.
Patrimoine historique avec une farce en un acte et quelques contraintes de Jean-Paul Alègre : « La poudrière ou L’éloge de l’estuaire ».
Patrimoine naturel et humain avec le texte de Noëlle Renaude : « Vue d’ici, le village ou Ce qu’on ne voit pas forcément ».
Patrimoine culturel avec « Je m’appelle Jean Gilles » de Michel Suffran, adapté de la vie et de l’œuvre de l’écrivain blayais André Lafon, ami de jeunesse de François Mauriac.

EXTRAIT DE « LA POUDRIÈRE »

« Bâtir des citadelles, c’est un jeu d’échecs, finalement. C’est essayer de prévoir les coups de l’adversaire, de bien placer ses pions, ses pièces, en prévision de ses attaques.
Et faire du théâtre, n’est-ce pas un peu la même chose ?
C’est s’efforcer de devancer les réactions des spectateurs, jouer avec leurs émotions. Élaborer des stratégies pour entraîner son public sur de fausses pistes, pour mieux le surprendre au détour d’une scène. Certaines de vos pièces sont des citadelles, il faut en arpenter longuement les ruelles avant de les comprendre, de les aimer… D’autres sont des fortins qui montent la garde sur leur île, comme ici, dans l’estuaire, qui avertissent, qui rappellent, qui témoignent… »

Illustration de couverture :
Sirène séduisant un marin,
Destructorium vitiorum. Genève, 1500.