Oiseau Margelle

Oiseau Margelle est un spectacle de théâtre musical à destination des tout petits, de trois mois à cinq ans. À partir du texte écrit par Geneviève Rando, Script et la compagnie Les 13 lunes ont coédité un « site-livre ».

On retrouve dans cette variation numérique de la création théâtrale, le texte de Geneviève Rando, les illustrations, issues des dessins préparatoires à la mise en scène d'Emmanuelle Sage-Lenoir, la musique de Juliette Fabre au violoncelle et les voix des trois comédiennes du spectacle : Nathalie Marcoux, Mercedes Sanz Bernal et Juliette Fabre.

RÉSUMÉ

Trois personnages s’égayent autour d’un puits, tels des oiseaux tout juste envolés du nid, au gré d’une journée pleine de vent et de musique. Ils ont plein de choses à raconter, quand ils pleurent, quand ils rient, quand c’est tout vide et qu’ils sont perdus, quand ils ont bien mangé. Comme c’est dur de grandir ! On n’en finit jamais.

Qui n’a eu chaque jour à fréquenter avec ses yeux, ses mains, son cœur, sa peau et ses oreilles, ces sentiments de solitude, de manque, d’abandon, mais aussi de découverte et de rencontre, de rire et de jubilation, d’apaisement ? C’est un peu ce voyage que nous proposent Péline, Vasco et Musette tout au long de cette journée bien remplie. Chacun à sa manière va dire comment il découvre le monde, l’autre et son mystère, la beauté du silence et les chansons fabriquées en route, le plaisir de rire mais aussi le manque et le chagrin.

Oiseau Margelle est une tentative de raconter à des petits et à des grands la traversée du vide et du plein, du plein et du vide. Aventure bien compliquée, délicate, peut-être abstraite ? C’est à voir.

EXTRAIT DU TEXTE

« Moi j’suis Musette.
J’attrape dans le vent
les mots et les chansons,
les papillons et les crayons.
Toi c’est Vasco. Et toi ?

Moi ? dis Péline.
Je suis Péline, la Reine de la balançoire !
Des cerfs-volants et des catamarans.
Je danse dans le néant…

Ah ! Le néant ! s’exclament Musette
et Vasco plein de frissons et de frissons.

Oui, tient à préciser Péline,
j’enroule ma pelote, je la déroule,
roule boule, roule boule.
J’embobine qui je veux.
Je dis bonjour, je dis bonsoir.
Ah ! J’aime l’aventure. »